La semaine dernière, je vous parlais de l’isolement social dû au confinement.
En cette période de pandémie mondiale, de confinement et de grands questionnements sur la validité des mesures, la dangerosité du virus, l’isolement des personnes vulnérables, il est normal de se sentir anxieux.se.
Petit à petit, la peur, qui s’est changée en anxiété, laisse place à la colère, la frustration de ne pas tout comprendre, de n’être pas d’accord avec ce qu’on peut lire/voir/dire.
Quel est le lien entre ces deux émotions intenses ?
Quelles réponses biologiques et/ ou psychiques amènent de l’une à l’autre ?
Voici une piste de réponse pour mieux comprendre ce que vous vivez…
L’anxiété
Cette sensation qui commence physiquement est engendrée face à une menace qui a eu une réalité à un moment donné (peur).
Le système nerveux autonome génère une réponse qui inclut la diffusion d’hormones de stress et de processus inflammatoires à travers le corps.
- Le rythme cardiaque augmente
- Le corps entre dans un état de vigilance accrue.
- Émotionnellement, l’inquiétude monte.
Cette réponse a un SENS face à une situation réelle, mais quand elle devient chronique, elle peut finir par causer des dégâts à votre corps.
Par exemple, vous pourriez finir par souffrir d’hypertension artérielle.
La PEUR est normale, l’ANXIETE qui dure sur du long terme est un état pathologique.
La colère
Lorsque l’anxiété devient chronique, il arrive souvent que la réponse se change en colère, car les hormones de stress qui sont générées sont les mêmes en grande partie.
Ce switch arrive lorsque vous cherchez à retrouver un certain contrôle sur une situation qui vous paraît incontrôlable.
Cette sensation est boostante et permet de se sentir moins vulnérable face à l’environnement.
Elle permet également de masquer l’anxiété, et donc de tourner le dos à l’acceptation de la peur originelle qui a engendré la réponse physique et psychique.
Pouvez-vous réellement penser d’une manière éclairée lorsque vous êtes sous l’emprise de la colère ?
Non, car ce sont les couches les plus primitives du cerveau qui sont activées majoritairement, dans un état d’urgence. Temporairement, il est impossible d’avoir un jugement correctement évalué car ce qui importe est de s’échapper efficacement de la situation anxiogène.
Comment en sortir?
Pour sortir de ces émotions négatives, il est important de se calmer physiquement parlant, c’est-à-dire de diminuer le quota d’hormones de stress dans l’organisme.
Si vous restez trop longtemps dans ces états émotionnels, le corps finit par s’épuiser ou par développer des processus inflammatoires chroniques dus à la surcharge hormonale.
Une méthode intéressante est de détourner votre attention de la source directe de votre état anxieux ou colérique : il est indispensable de prendre des moments de calme dans la journée et de ne plus se focaliser sur les problèmes comme, par exemple, en ce moment, l’incertitude de la fin du confinement ou l’impossibilité de faire ce qu’on faisait avant celui-ci.
Beaucoup de moyens concrets existent pour se vider la tête tels que :
- La sophrologie
- La méditation
- Le yoga
- L’activité physique
- Les exercices de respiration
Ce mois-ci, je vais me focaliser sur VOS EMOTIONS et les moyens de les gérer.
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